Thursday 17 October 2013

La pluie tombe-t-elle vraiment pareil pour tout le monde? // When it rains it pours

Il y a quelques temps, il y a eu un gros orage en fin de journée sur Joburg. Les orages deviendront bientôt quotidiens mais pour l'instant nous sommes dans la période où il fait beau et on ne se prend pas encore des litrons d'eau sur la tête tous les jours.
Ici la pluie a un effet désastreux sur la circulation, souvent les éclairs font disjoncter quelques feux de croisement et, il faut bien le dire, les sud-afs conduisent un peu comme s'ils avaient peur d'abimer leurs pneus avec l'eau sur la route...
Ce jour là, j'ai donc mis 30 minutes pour rentrer à la maison au lieu des 15 - 20 habituelles.
Et j'ai râlé, bien sûr (on est française ou on ne l'est pas!) parce que zut fais chier quoi!
Et puis le lendemain, en arrivant au boulot, je dis à une collègue : "Trop relou l'orage, c'est vraiment l'enfer sur les routes quand il pleut ici!". Et elle de me répondre : "M'en parle pas je suis partie du bureau à 17h et arrivée chez moi à 20h30 trempée jusqu'au os"
... euh gloups... voilà voilà miss, mange toi ça dans ta p'tite tête de privilégiée bien au sec dans ta voiture perso!
D'une j'ai bien relativisé mon petit retard de la veille et puis je me suis mise à penser à toutes les critiques que je fais à propos des sud-africains que je trouve très peu impliqués dans et motivés par leur travail. Pourtant beaucoup font la démarche de se taper les transports en commun, serrés comme des sardines dans des minibus souvent peu sécurisés, 1h, 2h matin et soir, le double voire le triple dès qu'il y a un problème sur la route... Lorsqu'ils arrivent au boulot le quota d'énergie doit être déjà bien entamé.
Je ne me suis jamais penchée sur l'impact sociologique d'un bon réseau de transport en commun mais serait-il possible qu'en plus de faciliter le transport des personnes et marchandises, cela libère les gens d'un poids et leur permette de mettre plus d'énergie dans leur boulot?
Si oui, ceci explique (en partie, faut pas déconner non plus!) cela sinon bah... il est bien possible que les sud-af soient des feignasses indécrottables! Mais c'est ça qu'est bon!

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Some time ago, there was a storm in the evening. Stroms will soon be daily but for now we can still enjoy hot weather without water pouring on our heads every day.
Here rain and storms usually create a big mess with traffic. Lightings break a couple of robots (traffic lights for non South-African vocabulary connoisseurs)  and, I have to say, South-African do drive as if they were scared water will melt their tyres...
So, that day was no exception and it took me 30 minutes to get home instead of the usual 15 to 20 minutes.
Of course I complained (once French, always French!) because fuch it sucks!
And the next day, at work, I told a colleague of mine "Rain really is a pain here, traffic was hell yesterday"; She replied "Yeah, I left at 17h and got home at 20h30, soaked to the bones"
... hum oups... here you go Miss, in your face, poor little girl dry and cosy in your own car!
First it made me put into perspective my wasted time from the day before and then I started to think of all I say about South-African not being really involved in and motivated by their job. But they make the effort of taking public transports, squashed like sardines in often unsafe minibuses : 1, 2 hours in the morning and in the evening, twice even thirce this time when there is an issue on the road... when they get to work , their energy level must be seriously down already.
I have never read about social impact of a good transport network, other than facilitated journey but could it be that by lifting a burden from people it gives them more energy for their job?
If that's the case then it could explain (partially,  don't push me too far!) the situation. If not then maybe South-African really are hopeless lazybones! But that's what we love here!

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